Boite, pochon et papier de soie Sultane
LA BOITE
Nos boites sont en carton et sont constituées uniquement de cellulose et de fibre de bois. Ainsi vous avez la certitude qu’elles seront recyclées une fois jetées. Ces cartons peuvent être réutilisés jusqu’à huit fois si ils n’ont pas été imbibés d’eau.
Elles mesurent 30,5cm x 20,5cm x 11,5cm et le couvercle est indépendant.
Vos souliers seront toujours entourés de papier de soie pour les protéger et d’un pochon - dustbag - qui sera déposé sur l’ensemble.
LE POCHON
Les pochons que nous fabriquons sont également recyclés et recyclables.
Nous les développons en 100% coton et bien qu’ils soient épais pour votre confort, les fibres pourront être déconstruites pour en faire de nouvelles lorsque vous vous en séparerez.
Le papier de soie
Origines
On retrouve des traces création du papier de soie à plus de deux millénaires, en Asie.
Au Japon et en Chine, les fabricants prélevaient de l’écorce de mûrier à papier qu’ils soumettaient ensuite à une longue préparation avant d’être réduite en pâte à papier. La qualité des matières premières dépendaient des régions, et donnaient un papier de soie plus ou moins doux.
C’est toutefois à Samarcande, une ville située en Ouzbékistan, qu’on retrouve la référence ultime en matière de qualité. Les artisans exploitaient aussi les fibres de mûrier mais leur technique aboutissait sur un résultat qui surpassaient les autres productions asiatiques.
La fabrication de nos jours…
Les techniques anciennes ont progressivement été délaissées au profit de machines plus performantes.
Pour commencer il faut donc préparer de la pâte à papier en utilisant des fibres de bois, qui garantissent une meilleure qualité.
Dans de grandes cuves se mélangent alors une proportion précise de cellulose et d’eau. Le tout est ensuite envoyée en machine pour subir la transformation de la pâte à papier en papier de soie.
La pâte est passée dans un tamis perforé appelé table de formation. Le surplus d’eau est ainsi retiré, ce qui permet de conserver des fibres de cellulose à bonne consistance. Le papier de soie commence à prendre forme.
Après une phase d’égouttage, la préparation va dans des presses qui éliminent l’eau excédentaire une nouvelle fois. La teneur en eau de la feuille doit s’articuler autour de 60% pour garantir une solidité suffisante.
Des appareils à vapeur, qui peuvent monter en température jusqu’à 110°C, se chargent finalement du séchage.
SULTANE PARIS